Si vous cherchez ce qu’est la kinésiologie, vous trouverez différentes définitions :

L’Organisation Mondiale de la Santé la classe dans le domaine des « professions de gestion du stress et de prévention de la santé », le code des métiers la répertorie dans « développement personnel et bien-être de la personne », on en parle comme une médecine alternative ou une thérapie complémentaire… Bref, difficile de s’y retrouver.

Et pour cause, à mon sens, il n’y a pas UNE kinésiologie mais DES kinésiologies…

Pourquoi ? Tout simplement parce que le terme kinésiologie est un terme générique qui regroupe tout un tas de techniques différentes.

Vous allez comprendre. On sait tous ce qu’est un restaurant. N’est pas restaurateur qui veut, ça demande un certain savoir-faire et si tous les restaurants ont en commun de proposer à leur clientèle de la nourriture servie cuisinée, tous ne proposent pas le même menu… C’est pareil pour les kinésiologues.

Voici ce qu’ils ont en commun :

 – une approche holistique de l’être. La kinésiologie prend en compte la personne dans sa globalité : son corps physique, ses émotions, son environnement… Tout étant relié et en interaction permanente.

 – la recherche d’un état d’équilibre physique, mental et émotionnel, favorisant ainsi le bien-être global.

 – l’utilisation du test musculaire comme moyen de communication avec le corps pour déceler le niveau de stress inconscient sur une problématique et cibler les actions correctives.

Ensuite apparaissent les différents « menus ». Il existe près de 70 « spécialités » proposant des approches psychocorporelles, émotionnelles ou énergétiques, certaines reposant sur les principes de la médecine traditionnelle chinoise ou tibétaine, d’autres sur des techniques de rééducation paramédicale, d’autres encore sur les thérapies alternatives… Chacune de ces spécialités propose ses propres outils pour libérer le stress et les émotions associées, dans le but de modifier la perception d’une situation problématique et permettre ainsi l’émergence de nouvelles solutions pour y faire face.

Rassurez-vous, bien qu’elle ne soit pas encore réglementée en France (comme l’ostéopathie il n’y a pas si longtemps), la pratique de la kinésiologie est néanmoins encadrée et structurée, et demande une solide formation de 2 ans minimum, comprenant dans son socle commun, des enseignements en anatomie et physiologie, en psychologie, en techniques d’accompagnement, en secourisme, et dans les 3 principales techniques fondatrices (une approche corporelle et éducative, une approche émotionnelle et une approche énergétique).

Bref, on apprend à cuisiner et après on choisit sa spécialité.

Evidemment, tous les menus ne plaisent pas à tout le monde et on n’a pas toujours le même appétit, alors n’hésitez pas à tester différentes kinésiologies, il y en a forcément une qui est faite pour vous !